Attention, regardez comment la BETE peut NOUS surprendre, PENSEZ-Y !!

jeudi 27 septembre 2012

Mort du pompier à Aix : la caserne en deuil

Les sapeurs-pompiers évoquent leur collègue, volontaire à Gardanne, heurté mortellement par une poutre, mardi lors de l'incendie des Milles



"C'est terrible pour un équipage de partir à six hommes et de rentrer à cinq"
soupire le capitaine Philippe Delquié, chef du centre de secours de Gardanne. Depuis mardi, l'émotion est grande à la caserne. Une cellule psychologique permet à chacun d'évoquer l'accident qui a coûté la vie à l'adjudant-chef Vignaroli, écrasé par une poutre maîtresse, dans le hangar d'une société de climatiseurs, au coeur de la zone industrielle des Milles.

 
"Le seul mort en service commandé, c'était en 1944. Depuis, on était passé entre les gouttes. Là, ça va faire un vide, mais on continue".
Photo Sophie Spiteri

"Malgré toutes les précautions que l'on prend en intervention, l'accident reste malheureusement possible", admet le lieutenant Guyot. Avec le capitaine Delquié et le lieutenant Cambe, il veille à être à l'écoute des personnels de la caserne. Même si la pudeur et le courage le disputent à l'émotion et au chagrin. "Beaucoup ne réalisent pas encore ce qui est arrivé. Hier matin, il était là, Yvan. Avec nous. Et ça fait 34 ans que ça dure", soupirent Thierry et Daniel, les copains, collègues et compères.

Avec Yvan, ils sont tous trois d'anciens mineurs. Comme les doigts de la main, à la mine et à la caserne. Des anecdotes sur leur ami ? Daniel et Thierry partagent un sourire. "Il y en a tellement...", préviennent-ils avant d'évoquer sa personnalité. "Un ancien maître mineur, meneur d'hommes, disponible pour les pompiers et la caserne." Yvan avait été 12 ans président de l'amicale et ancien membre du conseil d'administration de l'union départementale des pompiers.
Spécialisé dans le sauvetage-déblaiement, ce sportif avait fait des missions à l'étranger après le séisme en Algérie et en Haïti. "Il était au service des autres et de ses camarades à la caserne", souligne Daniel, l'ami d'enfance. C'était il y a quelques années, à Biver. "On est rentré ensemble à la mine, puis aux pompiers. Plus de 30 ans tous les deux. Un vieux couple, quoi..."

Une enquête est ouverte

Yvan Vignaroli allait fêter ses 60 ans, le 31 octobre. "L'an prochain, ça aurait fait 35 ans qu'il était pompier volontaire. Il était disponible 24 h sur 24, Yvan. Un passionné et un généreux. Un sportif, coureur à pied. Ils pouvaient s'accrocher, derrière lui, les petits jeunes...", sourit Thierry. Il était aussi un grand-père comblé.

Ses deux petites-filles, la prunelle de ses yeux : "Hier, il devait quitter la garde à 13 h 30, et puis aller voir sa petite... Et puis, on a été appelé pour l'incendie."

Daniel se souvient des années à la mine : "On a frôlé la mort plusieurs fois et on est toujours passé à travers. Et là..." Thierry ajoute dans la foulée : "Pourtant il avait de la bouteille. Il a fait des gros feux de forêt. Combien de fois il m'a tiré par la veste !"
Le mauvais moment, le mauvais endroit, ces héros du quotidien tentent de s'y habituer et de s'y résoudre. Comme une façon d'accepter la fatalité et la mort des copains. Même si à la caserne de Gardanne on était préservé ou presque, jusqu'à présent. "Le seul mort en service commandé, c'était en 1944. Depuis, on était passé entre les gouttes. Là, ça va faire un vide, mais on continue", disent-ils en regardant le casier d'Yvan qui contient ses affaires et 34 ans de dévouement.

Daniel et Thierry prennent le casque de leur collègue et se préparent, dans quelques heures, à rendre hommage à l'adjudant-chef Vignaroli. "Il n'a pas pris de risques inconsidérés, il avait de l'expérience et il a fait son boulot, comme tous", soulignent des sapeurs. À l'arrivée des pompiers, mardi, les 4 500 m² de l'entrepôt étaient embrasés. "Nous avons fait le choix tactique de protéger les bâtiments administratifs, en entourant l'entrepôt avec les échelles et des lances canons", détaillait hier le colonel Honoré, commandant des opérations de secours. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

Sèverine PARDINI

mardi 25 septembre 2012

POMPIER MORT AU FEU ... ENCORE !

 
 
Un pompier, grièvement blessé mardi lors d'une intervention sur un violent feu d'entrepôt près d'Aix-en-Provence, est mort des suites de ses blessures lors de son évacuation vers un hôpital de Marseille, a-t-on appris auprès des secours du département.

Selon le colonel Luc Jorda, chef du service départemental d'incendie et de secours (Sdis), la victime est "un pompier volontaire aguerri" qui installait une lance à eau lorsqu'une poutre en béton est tombée sur lui.
Il avait été évacué par hélicoptère vers l'hôpital nord de Marseille. Agé de 60 ans, il était rattaché au centre de secours de Gardanne, selon un communiqué du Sdis.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a tenu à témoigner "à son épouse, ses enfants, ses proches, ses collègues, ainsi qu'à l'ensemble du corps des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, de son entier soutien ainsi que de l'hommage et de la reconnaissance de toute la Nation".


M. Valls a rappelé que pour la "sixième fois cette année, un sapeur-pompier succombe en service commandé", un "drame qui rappelle avec cruauté l'exigence et les risques liés à la mission des sapeurs-pompiers".

 
 
Les pompiers intervenaient sur un incendie qui s'est déclaré vers 13H00 dans la zone industrielle des Milles, près d'Aix-en-Provence, qui a été circonscrit, mais était toujours en cours d'extinction en fin d'après-midi.

Ce sinistre, dont l'origine n'a pas été précisée, a entièrement détruit un entrepôt de 4.500 m2 d'une société de matériel électroménager situé dans la zone industrielle des Milles. Ce feu a "un gros pouvoir calorifique du fait du contenu de l'entrepôt" et "les pompiers ont rencontré de grandes difficultés", a indiqué l'un d'eux.

Vingt-cinq véhicules de secours et 100 soldats du feu ont été mobilisés sur l'opération.

lundi 24 septembre 2012

JOYEUX ANNIVERSAIRE !!

 
 

MERCI A LYDIE ET STEEVE POUR CETTE FORMIDABLE SOIREE

MERCI A TOUTE L'EQUIPE !!

 

 

JOYEUX ANNIVERSAIRE ET A L'ANNEE PROCHAINE !


samedi 22 septembre 2012

Championnat France VTT pompier, résultats des Auxerrois

C'est à La Tour d'Auvergne dans le Puy de Dôme que la 21e édition du championnat de France VTT des sapeurs-pompiers a eu lieu, le 15 septembre 2012.

 
VOILA LES RESULTATS DE NOS POMPIERS D'AUXERRE

 
DEBORAH CONSERVE SON TITRE DE CHAMPIONNE DE FRANCE SAPEUR POMPIER
OUAIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!
 

En senior Jauffrey termine hélas à la plus mauvaise place ... 4ème.

Luc qui était dans une super forme, et alors qu'il remontait fortement sur le trio de tête, a hélas était contraint à l'abandon suite à un ennui mécanique.

En V2 Dominique termine à une belle 11ème place

BRAVO A TOUS ET A L'ANNÉE PROCHAINE !!!



 

ENQUETE SUR LA MORT DE SABINE VALENCE, POMPIER A LUDRES

Femme pompier décédée : faire parler la mousse

La sécurité civile (DGSC) était à Nancy, hier, pour enquêter sur la mort du lieutenant Sabine Valance, pompier décédé en intervention chez SeVeal à Ludres, il y a cinq mois.

 
 
La France perd avec elle un sapeur-pompier reconnu ». L’hommage est de Claude Guéant. L’ex ministre de l’Intérieur avait assisté, le 10 mai à Vézelise, aux obsèques de l’officier de 46 ans, mère de deux enfants. En présence de 500 pompiers en provenance de toute la Meurthe-et-Moselle et au-delà. Chef-adjointe du centre de secours de Neuves-Maisons, spécialiste des risques chimiques et radiologiques, le lieutenant Valance trouvait la mort le 30 avril, en mission. Lors d’une intervention incendie dans les locaux de l’entreprise SeVeal, à Ludres. Une société spécialisée dans le stockage de produits agro-pharmaceutiques et classée, à ce titre, site Seveso II en raison des risques graves potentiels encourus par la population et l’environnement. Hasard du calendrier (?), trois mois après le drame, un arrêté de la préfecture de Meurthe-et-Moselle abrogeait l’ancien Plan particulier d’intervention (PPI) de 2008 en vigueur chez SeVeal. Et approuvait un nouveau plan, le 12 juillet. Le PPI est un document qui cadre, réglemente et articule tous les acteurs de la sécurité au cas où un accident dépasserait les limites de l’établissement. C’est ce qu’on a cru, le 30 avril, quand l’alerte a été donnée. Et les pompiers ont envoyé, à juste titre, l’artillerie lourde. Mais sur place, pas l’ombre d’une volute de fumée. Fausse alerte. Pas d’incendie. Rien qu’une cellule de stockage de 1 000 m² noyée du sol au plafond, sous 10 m de mousse anti-incendie. Équipés d’appareils respiratoires isolants (ARI), Sabine Valance et un binôme, pénétraient dans le bâtiment pour réaliser une reconnaissance. En confiance. Reliés tous les trois par une corde, la liaison personnelle, dans le jargon. Huit jours plus tôt, l’officier avait réalisé un exercice chez SeVeal et connaissait les lieux. Reste que durant cette exploration, les pompiers vont perdre le contact physique et radio avec elle. Des équipes de recherches la retrouveront de longues minutes plus tard, allongée au sol, dans la mousse, en arrêt cardio-respiratoire. Le parquet de Nancy ouvrira une information judiciaire contre X pour homicide involontaire. Le SRPJ de Nancy est toujours en charge de l’enquête. Des investigations longues, de multiples (ré) auditions, des expertises (ARI, mousse…) pointues sont toujours en cours et les interrogations minent toujours la famille (lire par ailleurs).

Évolution en trinôme non conforme

Comment l’officier a-t-elle pu se détacher (accidentellement ou volontairement) de cette ligne de vie sécurisée par un mousqueton à vis, sans que le binôme auquel elle était normalement reliée, s’en aperçoive ? Aurait-elle dû pénétrer dans cet amas de mousse en trinôme, une configuration semble-t-il exceptionnelle et qui ne figure pas dans le manuel de procédure des pompiers ? Des interrogations demeurent également quant à la structure de la mousse et du système incendie du groupe international allemand Siemens. Les pompiers qui ont évolué au cœur du produit, ont évoqué une mousse lourde, semblable à du flanc – au lieu d’une mousse plutôt aérienne – et qui rendait la progression difficile, entraînant une surventilation et donc une surconsommation d’air sur la bouteille de l’ARI. Les masques qui forment normalement un contact étanche avec le visage, glissaient sur la peau. Si bien que lorsque le binôme est ressorti, haletant, sa réserve d’air individuel était quasi à zéro. Tout comme celle du lieutenant Valance. Il faudra alors comprendre pourquoi les alarmes sonores (90 dB) qui se déclenchent dès lors que l’ARI (300 bars) atteint 100 bars – signe de retour imminent à la base pour refaire le plein d’air – ne se sont pas activées ou n’ont pas été entendues par les porteurs de l’appareil ? La mousse a-t-elle pu perturber le fonctionnement de l’ARI « Fenzy » du fabriquant Sperian protection, racheté il y a deux ans par le géant américain Honeywell international Inc ? La société n’a pu apporter de précisions, hier, à ce sujet et son directeur de communication qu’on nous a conseillés de joindre aux États-Unis (c’est dire si le sujet semble sensible…) n’a jamais donné suite.
La sécurité civile (DGSC) était à Nancy pour enquêter sur la mort du lieutenant Sabine Valance, pompier décédé en intervention chez SeVeal à Ludres, il y a cinq mois.«La France perd avec elle un sapeur-pompier reconnu ». L’hommage est de Claude Guéant. L’ex ministre de l’Intérieur avait assisté, le 10 mai à Vézelise, aux obsèques de l’officier de 46 ans, mère de deux enfants. En présence de 500 pompiers en provenance de toute la Meurthe-et-Moselle et au-delà. Chef-adjointe du centre de secours de Neuves-Maisons, spécialiste des risques chimiques et radiologiques, le lieutenant Valance trouvait la mort le 30 avril, en mission. Lors d’une intervention incendie dans les locaux de l’entreprise SeVeal, à Ludres. Une société spécialisée dans le stockage de produits agro-pharmaceutiques et classée, à ce titre, site Seveso II en raison des risques graves potentiels encourus par la population et l’environnement.Hasard du calendrier (?), trois mois après le drame, un arrêté de la préfecture de Meurthe-et-Moselle abrogeait l’ancien Plan particulier d’intervention (PPI) de 2008 en vigueur chez SeVeal. Et approuvait un nouveau plan, le 12 juillet. Le PPI est un document qui cadre, réglemente et articule tous les acteurs de la sécurité au cas où un accident dépasserait les limites de l’établissement. C’est ce qu’on a cru, le 30 avril, quand l’alerte a été donnée. Et les pompiers ont envoyé, à juste titre, l’artillerie lourde. Mais sur place, pas l’ombre d’une volute de fumée. Fausse alerte. Pas d’incendie. Rien qu’une cellule de stockage de 1.000 m² noyée du sol au plafond, sous 10 m de mousse anti-incendie.Équipés d’appareils respiratoires isolants (ARI), Sabine Valance et un binôme, pénétraient dans le bâtiment pour réaliser une reconnaissance. En confiance. Reliés tous les trois par une corde, la liaison personnelle, dans le jargon. Huit jours plus tôt, l’officier avait réalisé un exercice chez SeVeal et connaissait les lieux. Reste que durant cette exploration, les pompiers vont perdre le contact physique et radio avec elle. Des équipes de recherches la retrouveront de longues minutes plus tard, allongée au sol, dans la mousse, en arrêt cardio-respiratoire. Le parquet de Nancy ouvrira une information judiciaire contre X pour « homicide involontaire ». Le SRPJ de Nancy est toujours en charge de l’enquête. Des investigations longues, de multiples (ré) auditions, des expertises (ARI, mousse…) pointues sont toujours en cours et les interrogations minent toujours la famille (lire par ailleurs).Évolution en trinôme : non conforme à la procédureComment l’officier a pu se détacher (accidentellement ou volontairement) de cette ligne de vie sécurisée par un mousqueton à vis, sans que le binôme auquel elle était normalement reliée, s’en aperçoive ? Aurait-elle dû pénétrer dans cet amas de mousse en trinôme, une configuration semble-t-il exceptionnelle et qui ne figure pas dans le manuel de procédure des pompiers ? Des interrogations demeurent également quant à la structure de la mousse et du système incendie du groupe international allemand Siemens (lire par ailleurs).Les pompiers qui ont évolué au cœur du produit, ont évoqué une mousse lourde, semblable à du flanc – au lieu d’une mousse plutôt aérienne – et qui rendait la progression difficile, entraînant une surventilation et donc une surconsommation d’air sur la bouteille de l’ARI. Les masques qui forment normalement un contact étanche avec le visage, glissaient sur la peau. Si bien que lorsque le binôme est ressorti, haletant, sa réserve d’air individuel était quasi à zéro. Tout comme celle du lieutenant Valance. Il faudra alors comprendre pourquoi les alarmes sonores (90 dB) qui se déclenchent dès lors que l’ARI (300 bars) atteint 100 bars – signe de retour imminent à la base pour refaire le plein d’air – ne se sont pas activées ou n’ont pas été entendues par les porteurs de l’appareil ?La mousse a-t-elle pu perturber le fonctionnement de l’ARI « Fenzy » du fabriquant Sperian protection, racheté il y a deux ans par le géant américain Honeywell international Inc ? La société n’a pu apporter de précisions hier à ce sujet et son directeur de communication qu’on nous a conseillés de joindre aux États-Unis (c’est dire si le sujet semble sensible…) n’a jamais donné suite.Aujourd’hui, l’émotion retombée laisse place à d’importants enjeux financiers et sécuritaires, suspendus à d’éventuelles responsabilités pénale en cas de condamnation. Si le SRPJ poursuit ses investigations, la Direction générale de la sécurité civile (DGSC) mène, elle, en parallèle, une enquête administrative. Entre le 3 et le 7 septembre, trois officiers supérieurs – deux colonels et un commandant – missionnés par la DGSC ont passé au crible les archives enregistrées de l’intervention, se sont rendus chez SeVeal après avoir auditionné tous les acteurs de cette dramatique soirée du 30 avril. Une double enquête qui pour l’heure, suscite toujours autant de questionnements. Et la mousse qui a recouvert comme un linceul le corps du lieutenant Valance, n’a toujours pas livré tous ses secrets.
Alain THIESSEalain.thiesse@estrepublicain.fr
 
Alain THIESSE.

samedi 15 septembre 2012

10 ANS ... TRISTE ANNIVERSAIRE

 
 

Le 14 spetmebre 2002 ils tombaient tout les cinq fauchés en pleine jeunesse alors qu'ils accomplissaient leurs devoir de soldat du feu qu'ils reposent en paix